Le christianisme a laissé de somptueuses églises en héritage. Il y a les plus connues comme celles de Lalibela où les touristes se bousculent. Et il y a les autres.

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Découvertes seulement dans les années 60-70 dans le massif du Gheralta, elles sont renommées pour leurs peintures rupestres et leurs accès parfois vertigineux.

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On accède à Abuma Yemata après une ascension spectaculaire à pieds nus. Taillée dans le rocher sur une vire étroite à l’aplomb d’une paroi de 200m de hauteur, l’église n’est pas là pour épater les rares touristes se risquant jusque-là. Plusieurs fois par semaine, c’est le village entier qui monte pour participer à des cérémonies religieuses plus près de Dieu. Les peintures sont parfaitement conservées, mais c’est avant tout un lieu de vie et pas de souvenirs. Tout sonne vrai ici. Le visiteur se sent honoré.

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Plus loin, sur une corniche très vertigineuse, perchée à 300m au-dessus de la plaine, la minuscule porte d’Aba Daniel Korkor s’ouvre sur le vide. Le panorama incite à la méditation.